Le Château de Chenonceau
Chenonceaux - Indre-et-Loire - Centre-Val de Loire
Le premier château date du XIIIe siècle, et il n'en subsiste que la Tour des Marques, du nom des premiers propriétaires. Le bâtiment principal, qui enjambe le Cher, est l'oeuvre de Thomas Bohier et de son épouse Katherine Briçonnet. Il sera construit entre 1513 et 1521.
Après la mort du couple , en 1526, François 1er confisque le domaine.
Si ce château est surnommé le Château des Dames, c'est parce que des figures féminines le dominent.
Diane de Poitiers, qui y fera aménager un jardin, puis sa rivale Catherine de Médicis à qui nous devons les deux galeries superposées au-dessus du pont de Diane. N'oublions pas Louise de Lorraine, épouse de Henri III, qui vécut à Chenonceau jusqu'à sa mort.
Et cette permanence du "règne" féminin sur la destinée de Chenonceau continue jusqu'à notre époque.
Si César de Vendôme devient propriétaire du domaine en 1624, c'est à son épouse Françoise de Lorraine qu'en est confiée l'administration.
En 1723, Claude Dupin achète le château au duc de Bourbon qui l'avait quelque peu laissé à l'abandon. Sa femme, Louise Dupin, redonne son lustre à Chenonceau ; Rousseau, Voltaire, Montesquieu… font partie de la brillante société qui y séjourne alors. Madame Dupin s'est aussi illustrée en évitant le saccage de la Chapelle pendant la Révolution.
De 1864 à 1889, madame Pelouze entreprend d'importants travaux visant à retrouver l'architecture Renaissance de Chenonceau ( des aménagements conçus par Catherine de Médicis sont démolis).
En 1913, Henri Menier acquiert le domaine. Depuis, Chenonceau est resté propriété de la Famille Meunier. Depuis 2002, Laure Meunier préside à la conservation et à la gestion de ce patrimoine d'exception.
Les deux sphynges qui marquent l'entrée proviennent de Chanteloup, le château du Duc de Choiseul, à Amboise
Visite, de l'avant-cour à la Galerie sur le Cher
la longue allée qui vous mène à l'avant-cour vous fait voir en quelque sorte le château de profil. Première vision admirable, mais il y en aura d'autres plus belles encore. Vous remarquez immédiatement la tour des Marques, ce vestige médiéval mis au goût Renaissance. On ne la visite plus.
La porte d'entrée est monumentale, et vous fait pénétrer dans le vestibule. Son plafond en voûte d'ogives est doté de corbeilles qui ont été réalisées en 1515, ornées de feuillages et de têtes d'anges. Quand vous ressortirez du château, levez les yeux et admirez le vitrail de 1954 réalisé par Max Ingrand, ce maître verrier remarquable qui a également décoré la chapelle à gauche de la salle des gardes. Dans celle-ci, une cheminée du XVIe siècle, et des tapisseries des Flandres également du XVIe siècle.
Ci-dessus : détail du plafond en voûtes d'ogives du vestibule du rez-de-chaussée. Ci-dessous: au-dessus de la porte d'entrée le vitrail (1954) de Max Ingrand représente la légende de Saint Hubert.
Ci-dessus, majolique du XVIème siècle dans le vestibule du rez-de-chaussée. On peut y lire la devise de Thomas Bohier et Katherine Briçonnet : " S'il vient à point, me souviendra ".
Toutes les salles que vous allez traverser sont magnifiquement décorées. Ainsi la chambre de Diane de Poitiers, avec son lit à baldaquin, une vierge à l'enfant de Murillo, de tapisseries des Flandres. Ainsi le cabinet vert, qui abrite une superbe collection de tableaux dont un Véronèse, un Poussin, un Van Dyck. Dans la librairie, ancien cabinet de travail de Catherine de Médicis vous remarquerez le plafond de 1525. À la droite du vestibule, la chambre de François 1er. Superbe cheminée Renaissance, superbe cabinet italien du XVIe siècle, et de non moins superbes tableaux. Le salon Louis XIV, plus tardif donc (1650), est orné d'une cheminée renaissance au-dessus de laquelle figurent la Salamandre, emblème de François 1er qu'on retrouve dans de nombreuses salles, et l'Hermine de Claude de France. Enfin vous déboucherez sur la galerie longue de 60 m, large de 6 m, et ses 18 fenêtres. C'était une salle de bal. Rêvons un peu… Vous vous approchez d'une fenêtre, et la vue sur le Cher qui coule devant vous et disparaît sous le château pour réapparaître de l'autre côté vous emporte par-delà des siècles.
Château de Chenonceau - plan du rez-de-chaussée : 1/ Le vestibule 2/ Salle des Gardes 3/ La Chapelle 4/ Chambre Diane de Poitiers 5/ Cabinet vert 6/ La Librairie 7/ La Galerie 8/ Salon François 1er 9/ Salon Louis XIV 10/ Les escaliers
Galerie 1 : la façade nord de Chenonceau, quelques détails de la tour des Marques et de la façade, le vestibule.
Galerie 2 : la Salle des Gardes, la Chapelle et les vitraux de Max Ingrand
La Chapelle recèle aussi quelques œuvres religieuses de qualité : (de la gauche vers la droite quand on pénètre dans la Chapelle) Jésus prêchant devant Alfonso et Isabella de Alonzo Cano (peintre espagnol du Siècle d'or 1601-1667), La Vierge au voile bleu de Il Sassoferrato ( peintre italien du XVIIe 1609-1685), une Assomption de Jean Jouvenet (peintre français 1644-1717), un bas-relief en marbre de Carrare : Vierge à l'Enfant de Mino da Fiesole (sculpteur florentin 1429-1484), un Saint-Antoine de Padoue de Murillo (peintre espagnol du Siècle d'or 1617-1682)
Dans la chambre Diane de Poitiers - Détail du manteau de la cheminée (XVIe siècle) de Jean Goujon orné des initiales H pour Henri II et C pour Catherine de Médicis.
Après la Salle des Gardes, la visite se poursuit par la chambre de Diane de Poitiers - éléments remarquables : une cheminée de Jean Goujon, deux tapisseries des Flandres (Le Triomphe et la Force, Le Triomphe et la Charité), une Vierge et l'Enfant de Bartolomé Esteban Murillo (1612 - 1682), Le Christ dépouillé de ses vêtements de Francisco Ribalta (1565 - 1628), un lit à baldaquin du XVIIe siècle ainsi que deux fauteuils Henri II en cuir de Cordoue-, puis le Cabinet vert contigu - petite pièce où on s'attarde malgré tout, pour admirer les tableaux, deux très beaux cabinets italiens du XVIe siècle et une tapisserie de Bruxelles et enfin la Librairie et son remarquable plafond.
Galerie 3 : La chambre de Diane de Poitiers, le Cabinet vert et la Librairie
Le Cher, vu au travers de la fenêtre centrale de la Librairie (à gauche, le jardin de Diane).
Toujours au rez-de-chaussée, de l'autre côté du vestibule, on trouve le salon François Ier et le salon Louis XIV.
François 1er n'imprima pas sa marque sur Chenonceau qu'il utilisa surtout comme rendez-vous de chasse. Un évènement notable cependant, il y reçut Charles Quint en 1539.
Louis XIV vint à Chenonceau le 14 juillet 1650 ; il offrit son portrait en tenue d'apparat peint par Rigaud, des années plus tard, à son oncle César de Vendôme, en souvenir de cette visite. Agréable intermède entre les salles riches de tableaux et de tapisserie, la Galerie, merveille d'architecture épurée et de parfaite symétrie. On y accède par une petite porte au fond du vestibule.
Galerie 4 : la Galerie, le salon François 1er, le salon Louis XIV
Trois des médaillons, installés au XVIIIe siècle, qui ornent les murs de la Galerie
Au sous-sol, l'Office, la salle à manger du personnel, la boucherie, et la cuisine sont fort intéressants à voir, sachant que ces cuisines Renaissance ont été équipées d'un matériel plus moderne lors de la Première guerre mondiale, alors que le château fut transformé en hôpital.
L'accès au sous-sol se fait par un escalier situé entre la Galerie et le Salon François 1er, ce qui incite à poursuivre la visite en ces lieux avant de rejoindre les étages supérieurs. C'est dans les piliers d'assise de l'ancien moulin fortifié, bâti en 1432 et rasé en 1515, qu'ont été aménagés les salles de service. L'office, où on peut admirer la plus grande cheminée du château, communique avec la salle à manger puis la boucherie ; un pont le relie à la cuisine.
Photo de gauche : l'office, salle basse dotée d'un très beau plafon en ogives. Photo à droite : les cuisines.
Château de Chenonceau - plan du sous-sol : 1/ office 2/ Salle à manger 3/ cuisine
Pour la livraison des marchandises, un quai de débarquement permettait un accès direct aux cuisines. On peut le voir par la fenêtre en passant le pont entre l'office et la cuisine et en contemplant la façade est du château, en contrebas de la Chapelle. Ce quai est appelé le " Bain de Diane ", référence au plaisir que Diane de Poitiers avait à se baigner dans le Cher.
Galerie photos : de l'office à la cuisine en passant par la salle à manger et la boucherie
Les escaliers
L'escalier qui mène au premier étage est un des premiers escaliers droits construits en France sur le modèle italien. Là encore, merveilleuse voûte à nervures, décorée de fruits, de fleurs et de figures humaines. Ce premier étage comporte aussi bien des trésors : le vestibule de Catherine Briçonnet à l'extrémité duquel un balcon vous permet d'admirer en face de vous La Tour des Marques, à votre droite le grand jardin de Diane de Poitiers, et à votre gauche le jardin de Catherine de Médicis. La chambre des cinq Reines, la chambre de César de Vendôme, la chambre de Gabrielle d'Estrées, présentent toutes un mobilier et des oeuvres d'art remarquables.
La voûte de l'escalier vue au tournant entre le 1er et le second étage.
Galerie photos : les escaliers éclairés par des fenêtres ouvrant sur le Cher (façade ouest).
L'escalier de Chenonceau est un escalier rampe sur rampe, premier du genre en France. Jusqu'alors on construisait des escaliers en colimaçon dans une pièce à part, tels qu'on les voit dans les château forts. Ces derniers présentaient trois avantages : le gain de place, une progression ralentie de l'ennemi et une moindre déperdition de chaleur. A Chenonceau, l'escalier devient d'apparat. Pour autant, il reste dans un espace dédié, clos à chaque niveau par des portes.
Le premier étage
Château de Chenonceau - plan du 1er étage :1/ vestibule Catherine Briçonnet 2/ chambre des cinq reines 3/ chambre de Catherine de Médicis 4/ cabinet d'Estampes 5/ chambre Gabrielle d'Entrées 6/ chambre de César de Vendôme
Photo ci-dessus : vu du balcon du 1er étage, le jardin de Diane et la Chancellerie (XVIème) - la maison du régisseur du domaine.
Photo ci-dessous : le jardin de Catherine de Médicis et les ombres portées de la façade nord du château et de la tour des Marques vus du balcon.
Galerie photos 1 : le vestibule Catherine Briçonnet et la Chambre d'honneur ou des Cinq Reines (les deux filles et les trois belles-filles de Catherine de Médicis : la reine Margot, Elisabeth de France, Marie Stuart, Elisabeth d'Autriche et Louise de Lorraine)
Un des médaillons en marbre de Carrare qui ornent le dessus des portes du vestibule Catherine Briçonnet. Ces effigies d'empereurs romains furent rapportées d'Italie par Catherine de Médicis.
Chenonceau 1560 - 1589 : l'ère Catherine de Médicis.
Après la mort de Henri II (1er juillet 1559), Catherine de Médicis exige de Diane de Poitiers, sa rivale, la restitution de Chenonceau. Le domaine n'appartenant plus à la Couronne, c'est par la contrainte et l'attribution en contrepartie du château de Chaumont-sur-Loire que le transfert se fait. Engouement pour le lieu et / ou désir d'effacer l'oeuvre de la favorite de Henri II, Catherine de Médicis entreprend de grands travaux à Chenonceau.
La première tranche (1561 - 1563) concerne les jardins : modification du parterre de Diane, création du jardin (dit de Catherine de Médicis) en contrebas de la tour des Marques. En 1576 les travaux sur le château proprement-dit commencent : deux étages et un comble sont construits sur la façade est (entre la Chapelle et la Librairie). Pour redonner de la luminosité à la Salle des Gardes, des fenêtres sont percées dans la façade nord (entrée du château). Cette façade est également agrémentée de caryatides (au rez de chaussée et au premier étage). Vous ne verrez pas ces aménagements (sauf sur des oeuvres anciennes, voir cabinet des Estampes), ils ont été démolis lors de la restauration du château entreprise par Madame Pelouze (propriétaire de Chenonceau de 1864 à 1889) et son architecte Félix Roguet . Les caryatides sont désormais visibles dans le parc, près du Labyrinthe. Viennent ensuite, la construction de la galerie sur le Cher : deux étages édifiés sur le pont de Diane, puis (de 1580 à 1586) le bâtiment des Dômes et La Chancellerie.
Galerie photos 2 : la chambre de Catherine de Médicis et le Cabinet des Estampes. Le Cabinet des estampes est situé au-dessus du Cabinet vert et de la Librairie.Moins attractifs, de prime abord, que de d'autres salles de Chenonceau, ne négligez pas ces petits appartements. On y voit une jolie collection de dessins et de gravures - du XVIème siècle, pour les plus anciens au XIXème siècle pour les plus récents- représentant Chenonceau. Au delà de l'intérêt artistique, il est passionnant d'y observer les évolutions architecturales du château.
Tout au long de son histoire, Chenonceau a accueilli les artistes. La famille Meunier, actuelle propriétaire du château, perpétue cette proximité avec le monde artistique. En plus de la mise en valeur des nombreuses œuvres conservées à Chenonceau, des expositions temporaires sont organisées dans la galerie du premier étage qui ne se visite pas en dehors de ces événements. La visite du premier se poursuit par les chambres de l'aile ouest, les chambres de Gabrielle d'Estrées et de César de Vendôme.
Détail d'un tableau (école florentine du XVIIe) représantant Sainte-Cécile, patronne des musiciens, exposé dans la chambre de Gabrielle d'Estrées
Chenonceau, Gabrielle d'Estrées et César de Vendôme
Au nombre des femmes tombées sous le charme de Chenonceau, on doit ajouter Gabrielle d'Estrées. Cependant, et malgré ses démarches (en 1597) pour acquérir le domaine, la favorite de Henri IV ne fut jamais propriétaire de Chenonceau ; elle renonça à son projet pour favoriser les intérêts politiques de Henri IV. A cette époque, Chenonceau appartient à Louise de Lorraine. Cette dernière l'a reçu en héritage suite aux décès successifs de sa belle-mère Catherine de Médicis ( 5 janvier 1589) et de son mari Henri III (assassiné le 2 août 1589). Problème, Catherine de Médicis a laissé d'énormes dettes et les créanciers se tournent vers la justice pour récupérer leurs créances. Louise de Lorraine est poursuivie en tant que détentrice de Chenonceau ; elle n'a pas les fonds nécessaires pour satisfaire les créanciers et risque l'expropriation. Gabrielle d'Estrées rachète alors les droits hypothécaires (en 1597), avec la promesse d'une adjudication en sa faveur. Mais… mais, Louise de Lorraine a un frère, Philippe-Emmanuel de Lorraine, dernier chef de la Ligue de Bretagne, dont Henri IV veut négocier la soumission. Chenonceau est l'enjeu de cette négociation (1598). Gabrielle d'Estrées abandonne ses droits au profit de Louise de Lorraine dont le frère règle le reste de la dette. Pour celer la réconciliation entre Henri IV et Philippe-Emmanuel de Lorraine, on marie la fille de ce dernier, Françoise de Lorraine, avec César de Vendôme (fils légitimé de Henri IV et Gabrielle d'Estrées). Louise de Lorraine recouvre la propriété de Chenonceau ; elle en garde l'usufruit et en fait donation à Françoise de Lorraine et César de Vendôme. En 1624, après le décès de Louise de Lorraine 1601) et moult péripéties juridiques (les créanciers de Catherine de Médicis ayant continué d'affluer), César de Vendôme, par ailleurs oncle de Louis XIV, devient propriétaire de Chenonceau.
Détail du manteau de la cheminée Renaissance de la chambre de César de Vendôme. Les armes de Thomas Bohier y ont été peintes au XIXème siècle.
Galerie photos : La chambre de Gabrielle d'Estrées est éclairée par deux fenêtres, une ouvrant à l'ouest sur le Cher, l'autre au nord sur le jardin Catherine de Médicis et la tour des Marques. On y voit une tapisserie des Flandres du XVIème prés du lit à baldaquin, une cheminée et un mobilier Renaissance, trois tentures d'après des cartons de Lucas de Leyde (1494-1533), l'Enfant à l'Agneau de Francisco Ribalta… Une seule fenêtre à l'ouest dans la chambre de César de Vendôme, mais encadrée d'une riche boiserie et d'impressionnantes caryatides en bois...
Le ravissant vestibule du second étage a été restauré au XIXe siècle par l'architecte Roguet, disciple de Viollet-le-Duc. La chambre de Louise de Lorraine est une chambre de deuil, celui de son mari le roi Henri III assassiné par le moine Jacques Clément, et de recueillement. Cette reine fut surnommée « la Reine Blanche » parce qu'elle était toujours vêtue de blanc, marque du deuil royal.
Château de Chenonceau - plan du deuxième étage : 1/ Vestibule 2/ Chambre de Louise de Lorraine
Chenonceau, deuxième étage. Ci-dessus : le vestibule, détail de la corniche et du plafond.
Ci-dessous : l'avant-cour et la chancellerie vues de la fenêtre nord du vestibule.
La chambre dite Louise de Lorraine que nous visitons aujourd'hui est une reconstitution.
A l'origine, les appartements de Louise de Lorraine étaient situés dans le bâtiment rajouté sur la façade est du château (entre la chapelle et la Librairie) par Catherine de Médicis. Lors de la suppression de ce pan du château par Madame Pelouse et l'architecte Roguet, seul le plafond de la chambre fut conservé et installé alors entre les solives de la Galerie. Ce plafond de bois peint, transféré désormais au second étage dans l'aile ouest, a permis de reconstituer le décor funèbre de la chambre de deuil de Louise de Lorraine.
Galerie photos : le vestibule du deuxième étage, un montage photo inspiré par un tableau qui est exposé là et un de nos clichés qui montre les modifications apportées aux façades est et nord lors de la grande restauration de Chenonceau au XIXème siècle, et la chambre de Louise de Lorraine.
Une fois terminée la visite des appartements, vous pouvez vous promener dans les jardins. Celui de Diane de Poitiers, le plus grand, est composé de huit triangles de pelouse et bordé de terrasses qui surplombent le Cher. De la, vous avez une vue merveilleuse sur le château en son entier. Vous pouvez ainsi contempler pendant de longues minutes, sans vous lasser, ce chef-d'oeuvre d'élégance et de grâce. Il n'en faut pas pour autant négliger le jardin de Catherine de Médicis, non seulement par ce que le jardin lui-même, autour du bassin circulaire, offre aux regards rosiers, lavandes et autres fleurs, mais aussi le spectacle de la façade ouest du château.
En sortant du jardin, vous pouvez longer le Cher et, en vous retournant, admirer encore et toujours cette sobre façade. On peut enfin visiter le potager, la ferme, mais aussi le labyrinthe, ainsi qu'un Musée de cires qui propose un parcours historique. Comme le château de Chenonceau accueil un nombre considérable de visiteurs, nous vous conseillons d'y être dès l'ouverture, ou à l'inverse de choisir la fin d'après-midi, les jours où le château ferme ses portes plus tard.
Ci-dessus : la façade Est de Chenonceau vue du jardin de Diane.
Ci-dessous : la façade ouest du château vue du jardin Catherine de Médicis
Informations pratiques
Le château de Chenonceau est ouvert aux visites tous les jours de l'année
Horaires :
en hiver de 9h30 à 17h, au printemps de 9h à 19h et au coeur de l'été de 9h à 20h. Horaires détaillés , voir ici
Tarifs :
Visite du château : 11,00 € / 15,00 € avec audio guide - 8,50 € / 12,00 € avec audio guide (enfants moins de 18 ans et étudiants)
Visite du château et du Musée de Cires : 13,00 € / 16,00 € avec audio guide - 10,50 € / 14,00 € avec audio guide (enfants moins de 18 ans et étudiants)
Accès handicapés, hormis au sous-sol ainsi qu'aux premier et deuxième étage du château
Multiples possibilités de restauration sur place : aires de pique-nique, self-service (dans les anciennes écuries du Bâtiment des Dômes), salon de thé et restaurant (dans l'Orangerie), crêperie... (situer ces différents lieux sur le plan du domaine).
Château de Chenonceau
37150 Chenonceaux
tel : 02 47 23 90 07
Plan d'accès
Itinéraire depuis Paris
Le site du château de Chenonceau
A voir aussi :
La page Chenonceau sur Wikipédia - à consulter pour plus de détails sur l'histoire du château et qui nous a bien aidé à remettre de l'ordre dans nos notes.
Le site écliptique.com qui propose une visite virtuelle et interactive de Chenonceau